Affichage des articles dont le libellé est News. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est News. Afficher tous les articles

11/20/2015

Un accord Apple-Cisco pour prioriser les apps iOS sur le réseau



Le partenariat conclu hier entre Apple et Cisco Systems va permettre aux entreprises de donner la priorité à leurs applications iOS les plus importantes et de router les appels vocaux émis par des iPhone sur leurs propres réseaux. Mais pour l'instant, aucun calendrier de mise en oeuvre n'a été arrêté.


Implicitement, l’annonce d’un accord sur la qualité de service entre Cisco et Apple indique que dans de nombreuses entreprises, les appareils mobiles et les apps remplacent désormais l’informatique traditionnelle. « Aujourd’hui, environ 30 % des appels vocaux professionnels sont effectués depuis des mobiles », explique Cisco. Les entreprises veulent rassembler les technologies mobiles et les technologies d'entreprise traditionnelles afin de permettre aux employés de mieux travailler. Mais elles ne disent pas à quel moment elles envisagent de mettre en œuvre ces nouvelles modalités. « Ensemble, Cisco et Apple ont les solutions pour intégrer plus étroitement les dispositifs mobiles et les apps avec les réseaux d'entreprise, car chaque entreprise conçoit et fabrique du hardware et du logiciel », estime Rowan Trollope, vice-président senior du groupe de collaboration de Cisco. « Nous pouvons aller au-delà de ce qu’un simple éditeur d'application pourrait faire », a-t-il ajouté.
Les deux partenaires n’ont pas précisé à quel moment elles envisageaient de livrer des solutions ou des produits développés en commun, mais leur collaboration pourrait avoir une portée plus large. « Apple et Cisco veulent améliorer les capacités des outils de collaboration, élargir l'intégration entre les iPhone et les téléphones de bureau, et permettre un contrôle plus serré du trafic mobile dans l’entreprise », a encore déclaré Rowan Trollope. Apple cherche toujours à avoir plus de crédibilité dans le monde de l'entreprise et les fournisseurs IT doivent répondre à l’arrivée massive des terminaux mobiles grand public sur les lieux de travail, iPhone et iPad notamment, et les nombreuses apps gratuites basées sur le web auxquels ils donnent accès. L'accord avec IBM, annoncé l'an dernier, a déjà débouché sur une foule d'applications iOS orientées vers des industries spécifiques. Selon l'analyste Avi Greengart de Current Analysis, « ce nouveau partenariat présente sans doute beaucoup plus d’avantages pour Apple que pour Cisco ». Selon l’analyste, le fait que le plus grand fournisseur d'équipements réseau donne la priorité aux iPhone et aux iPad pourrait inciter les entreprises à opter pour des terminaux Apple. « Ils pourraient notamment s’équiper du futur iPad professionnel qu'Apple est probablement en train de développer », a-t-il encore ajouté.

Cisco remet un pied sur le marché des terminaux avec Apple 

D’un autre côté, Apple apporte également à Cisco un levier à son activité. Voilà plusieurs années que l’équipementier a quitté le marché de la consommation pour se concentrer sur des technologies d’entreprise moins glamour et moins visibles. Lundi, lors de la conférence Global Sales Experience de Cisco à Las Vegas, le CEO d'Apple Tim Cook a rejoint le président exécutif de Cisco John Chambers sur scène pour annoncer l'accord. Un des aspects clés de ce partenariat concerne le routage des appels professionnels passés depuis des iPhone sur les réseaux d'entreprise, lequel permettra notamment de suivre et d’enregistrer les appels à des fins de sécurité et de conformité réglementaire comme c’est le cas des appels émis depuis des téléphones de bureau. « Ce type d'intégration n'était pas possible jusqu’ici », a ajouté le vice-président senior du groupe de collaboration de Cisco. « De plus, la connexion sur un réseau privé est meilleure et plus stable que sur un réseau cellulaire typique », a-t-il encore déclaré, les deux partenaires comptant également démontrer les avantages de leur solution aux opérateurs réseau.
Selon Cisco, le partenariat avec Apple peut améliorer les performances mobiles des appareils iOS sur le lieu de travail, au moins deux manières. D’une part, ils pourront donner une priorité au trafic des données selon l’application. Par exemple, sur le réseau d’un hôpital, si un médecin communique en vidéoconférence avec un patient avec un iPad, le trafic de la session sera prioritaire à la vidéo anecdotique envoyée par un patient dans la chambre d'à côté, de façon à ce que la vidéoconférence bénéficie du meilleur flux pour la transmission des données. Il sera également possible de détecter et de rationaliser les flux de données les plus gourmands en bande passante sur le réseau, par exemple de grosses mises à jour de logiciels ou des contenus importants que des étudiants ont besoin de télécharger pendant un cours. « Cela pourrait impliquer la mise en cache des contenus dans un stockage intégré au réseau à proximité des utilisateurs », a précisé Rowan Trollope. La conservation des données à proximité permettra de réduire le trafic des paquets via les routeurs et les commutateurs du réseau.

Meilleur intégration des terminaux 

Le partenariat pourrait également améliorer l’usage de certaines infrastructures professionnelles existantes, comme celles équipées de téléphones de bureau et de téléphones avec haut-parleur. Par exemple, les utilisateurs pourront passer un appel depuis un téléphone doté d’un haut-parleur directement depuis leur iPhone sans avoir à retaper le numéro du contact. Enfin, Cisco pourrait également développer les capacités de ses outils de collaboration comme Spark, Telepresence et WebEx, déjà optimisés pour iOS.

10/02/2015

Test du OnePlus 2

Test du OnePlus 2 




Ça va faire maintenant 2 mois environ que j'ai mon OnePlus 2, l'occasion de vous faire un petit retour (et de vous offrir des codes d'invit pour le commander). Pour ceux qui prennent le train en marche, OnePlus est un fabricant chinois de smartphones qui a fait sensation avec son premier modèle, le OnePlus One. Comme vous pouvez le lire dans mon test de l'époque, j'en suis totalement tombé amoureux !

Et bien sûr, je voulais tester ce OnePlus 2 pour vous faire un retour concret. Alors concrètement, qu'est-ce qui change par rapport au OnePlus One ?

Déjà niveau taille, le OnePlus Two est légèrement plus petit, mais aussi un peu plus épais. Et malheureusement, il est un peu plus lourd (175 g) que son prédécesseur (162 g). Les finitions sont nickels et comme j'ai pris le dos en bois, c'est devenu le téléphone le plus joli du monde à mes yeux ^^.



En façade, il y a une nouveauté : Un lecteur d'empreintes qui fait aussi office de bouton. Franchement j'ai testé le lecteur d'empreinte et ça ne sert strictement à rien. Le jour où on aura de véritables applications qui utilisent un peu de biométrie pour se logger ou ce genre de choses, pourquoi pas. Mais là, si vous l'utilisez comme moi, juste pour déverrouiller votre smartphone et bien la valeur ajoutée est nulle. C'est même plus lent que de dessiner un schéma ou entrer un code. Sans oublier le fait que mon empreinte était correctement reconnue du premier coup, une fois sur 2. Je ne sais pas si c'est comme ça sur les autres smartphones, si c'est parce que j'ai mis une vitre de protection sur l'appareil ce qui a pour effet d'ajouter une bordure autour du capteur, ou si c'est parce que j'ai les doigts tout pourris, mais bon, je n’ai pas été convaincu par ça. Je l'utilise donc comme un simple bouton et même comme ça j'ai l'impression qu'il est moins efficace qu'un bouton normal.

Par contre, sur le côté, il y a un bouton magique qui permet de passer son téléphone en mode normal, silencieux ou vibreur. Et ça, j'avoue, ça me change la vie et ça me fait gagner un temps précieux.



Niveau écran, c'est toujours aussi joli (Full HD, 5,5 pouces) et en ce qui concerne la caméra, ils ont fait encore plus fort que le OnePlus One qui prenait déjà de très jolies photos. Niveau mégapixels, pas d'évolution, c'est toujours 13 MP au dos et 5 MP en façade... Par contre, ils ont ajouté un pointeur laser qui permet de faire un autofocus au poil ainsi qu'un stabilisateur, ce qui a largement réduit mon nombre de prises de vue ratées. Les couleurs sont mieux respectées et les photos se prennent un peu plus rapidement. Ah et il est toujours possible de filmer en 4K et on peut maintenant faire des trucs en slow-motion.



A l'intérieur, on passe sur un processeur Qualcomm Snapdragon 810 et niveau batterie, même si c'était un peu la cata au début, les mises à jour successives d'OxygenOS ont bien réglé le problème et il tient grosso modo la même charge que le One (Mais ça reste entièrement subjectif, car je n'ai pas non plus installé exactement les mêmes applications).

D'ailleurs OxygenOS, parlons-en... Quand j'ai commencé à utiliser mon OnePlus 2, c'était une vraie cata... La batterie se vidait rapidement et j'avais plein de mini-bugs un peu partout, m'amenant à regretter mon OnePlus One. K9-mail ne voulait pas importer la config, certaines applications ne voulaient pas passer en mode paysage lorsque je tournait le téléphone, d'autres ne répondaient pas bien lorsque j'appuyais sur certains boutons...etc. Heureusement, les mises à jour sont arrivées assez vite, ce qui a corrigé la majorité des problèmes que j'avais. Ouf !!

Ce modèle propose aussi 2 emplacements carte SIM ce qui est super cool pour quand je vais partir en voyage et passe aussi sur un connecteur USB type C, ce qui est moins galère pour le brancher, mais ce qui m'a obligé à acheter quelques adaptateurs micro-usb -> usb type C pour ne pas devoir mettre tous mes chargeurs à la poubelle...



En conclus ion, je dirais que si vous avez déjà un OnePlus One et que vous en êtes content, ce n'est pas forcement la peine de monter en gamme, car les améliorations, aussi sympathiques soit-elles, ne sont pas non plus des killers-features. J'attends aussi beaucoup de OxygenOS dans les mois qui viennent, et j'ai enfin un avis tranché sur le lecteur d'empreinte : Ça ne sert à rien... pire c'est handicapant... Je réviserai surement ce jugement lorsque ces lecteurs seront utilisés pour autre chose que du déverrouillage de smartphone

9/15/2015

Twitter rend open source son outil Diffy


Twitter rend open source son outil Diffy
 
 
Qui permet de détecter automatiquement des bugs potentiels dans un code


Après l’avoir utilisé en production pour ses propres besoins en interne, Twitter rend open source son outil Diffy. Ce morceau de programme permet aux développeurs de repérer automatiquement - donc plus facilement et plus vite – des bugs potentiels dans leur code après y avoir apporté des mises à jour. Si Diffy nécessite une configuration minimale, il évite toutefois aux développeurs d’écrire de nombreux tests, comme l’explique l’entreprise de réseautage social.

La technique utilisée par Diffy pour détecter des bugs potentiels dans un service est d’exécuter côte à côte plusieurs instances du nouveau et de l’ancien code et ensuite comparer les réponses afin de faire ressortir les régressions. L’idée est que « si deux implémentations du service retournent des réponses similaires pour un ensemble suffisamment large et diversifié de requêtes, alors les deux implémentations peuvent être considérées comme équivalentes et la mise en œuvre récente libre de régression. »

Plus précisément, il y a trois instances qui entrent en jeu ici. Une instance candidate qui exécute le nouveau code, une instance primaire qui exécute l’ancien code en bon état et une instance secondaire qui exécute également l’ancien code comme l’instance primaire. Les instances primaire et secondaire devraient normalement fournir les mêmes réponses puisqu’elles exécutent le même code, mais il peut arriver que les réponses diffèrent à cause d’un comportement non déterministe, ce qui est attendu selon Twitter. Diffy mesure donc la fréquence à laquelle les instances primaire et secondaire ne concordent pas les unes avec les autres qu’il compare à la fréquence à la laquelle les instances primaire et candidate ne concordent pas les unes avec les autres. « Si ces mesures sont à peu près les mêmes, alors Diffy détermine qu'il n'y a rien de mal », alors les deux implémentations sont équivalentes, donc il n’y a aucune régression.

L’outil vise en particulier les architectures orientées services comme la plateforme de Twitter qui voient un grand nombre d’évolutions à un rythme très rapide. Les nouvelles fonctionnalités ajoutées, en modifiant le code existant pourraient « casser » quelque chose. Selon l’entreprise, les tests unitaires offrent une certaine confiance pour détecter s’il y a un problème après la nouvelle implémentation, « mais l'écriture de bons tests peut prendre plus de temps que d'écrire le code lui-même. En plus, les tests unitaires offrent une couverture pour de petits segments de code à faible portée, mais ne traitent pas le comportement global d'un système composé de plusieurs segments de codes ».

Le système devenant de plus en plus complexe avec des mises à jour fréquentes, « il devient très rapidement impossible d'obtenir une couverture adéquate en utilisant des tests écrits à la main, et il y a un besoin de techniques automatisées les plus avancées qui nécessitent un minimum d'effort des développeurs. Diffy utilise une telle approche que nous utilisons », ajoute Twitter.

L’outil open source permet de détecter automatiquement les bugs dans Apache Thrift et les services basés sur HTTP. Il est publié sous la licence Apache Version 2.0.

Sources : Blog Twitter, GitHub

Et vous ?

Que pensez-vous de cet outil qui permet de détecter automatiquement les bugs dans les codes ?

Le marché de la vidéoconférence retrouve un second souffle

Le marché de la vidéoconférence retrouve un second souffle

 

Les ventes mondiales de solutions de vidéoconférence et de téléprésence ont progressé 5,1% au deuxième trimestre 2015. Hormis les ventes d'infrastructures qui subissent l'impact de l'avancée du Cloud, tous les autres segments du secteur sont en progression.

L'embellie se confirme sur le marché mondial de la vidéoconférence et de la téléprésence. Au second trimestre 2015, les ventes de ces solutions ont progressé de 5,1% à 507 M$, et de 21% en volume, par rapport à la même période de l'an dernier. En comparaison, la valeur du marché avait reculé de 9% à 482 M$ entre avril et juin 2014. Les derniers chiffres publiés par IDC sont d'autant plus satisfaisants que le secteur avait connu l'année passée le troisième exercice consécutive de recul de son chiffre d'affaires, et ce malgré des signes encourageants de reprise au quatrième trimestre.

Impact négatif des offres cloud sur les ventes d'infrastructures
Hormis les ventes d'infrastructures vidéo, qui ont décliné de 30% face à la concurrence des offres cloud, tous les segments du marché ont contribué à sa croissance. C'est le cas des équipements de télé-présence, qui ont généré des revenus en hausse de 8%, et des solutions de salle de visioconférence dont le chiffre d'affaires s'est apprécié de 8,8%. Quant aux solutions de vidéoconférence individuelles, leurs facturations se sont littéralement envolées de 80,8%.

D'un point de vue géographique, c'est la zone EMEA qui a le plus profité du dynamisme global du marché des solutions de télé-présence et de vidéoconférence. Au second trimestre 2014, les ventes y ont crû de 9%. En comparaison, elles ont progressé de 6,5% en Amérique du Nord et reculé de 19,7% en Amérique du Sud.

Cisco gagne des parts de marché
Dans les rangs des fournisseurs, l'emprise de Cisco s'est encore accrue. Le leader du secteur a vu sa part de marché trimestrielle progresser de trois points et s'établir à 45,6%. Un résultat atteint grâce à la hausse de 24,9% des revenus qu'il tire de ses solutions de vidéoconférence et de télé-présence. Deuxième du classement mondial d'IDC, Polycom a enregistré des facturations en baisse de 14,1% et un recul de 0,7 point de sa part de marché à 24,7%.

 

9/13/2015

Trois constructeurs automobiles allemands rachètent Here à Nokia


Trois constructeurs automobiles allemands rachètent Here à Nokia







Nokia a annoncé lundi la cession pour 2,5 milliards d'euros de sa filiale de cartographie Here aux constructeurs automobiles allemands Mercedes-Benz, BMW et Audi.
 
Dans un communiqué, l'équipementier télécoms finlandais précise que la transaction avec BMW, Audi (groupe Volkswagen) et Daimler, maison mère de Mercedes-Benz, valorise Here à 2,8 milliards d'euros, en comprenant près de 300 millions d'euros de dette. Il dit en attendre un gain net de l'ordre d'un milliard d'euros, après conversion des différents taux de change, et ajoute qu'elle devrait être finalisée d'ici le premier trimestre 2016.

Pour leur part, Mercedes, BMW et Audi ont confirmé l'acquisition en précisant qu'ils détiendraient des participations égales dans Here et qu'aucun d'entre eux ne chercherait à obtenir la majorité.
"Pour l'industrie automobile, c'est la base de nouveaux systèmes d'assistance et à terme de la conduite pleinement autonome", ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

En 2008, Nokia s'était lancé dans les systèmes de navigation pour voitures en rachetant l'américain Navteq pour 8,1 milliards de dollars, la plus importante acquisition de son histoire.
La société Here, issu de Navteq, fournit des services de cartographie et de localisation dans plus de 50 langues et dans près de 200 pays et continuera de se développer en tant que fournisseur indépendant de cartes et de services de localisation.

A terme, avec les voitures autonomes, ces services devraient comprendre également des fonctions d'intelligence artificielle, comme le calcul de nouveaux itinéraires en cas d'embouteillage ou d'accident et la détection de collisions.

Nokia se sépare de sa filiale pour se concentrer sur l'intégration d'Alcatel-Lucent, une acquisition à 15,6 milliards d'euros qui doit hisser le groupe finlandais au deuxième rang mondial des équipementiers télécoms.
De son côté, l'action Nokia recule de 0,78 pc dans les premiers échanges à la Bourse d'Helsinki, la cession de Here étant largement intégrée dans les cours après des indiscrétions dans la presse ces dernières semaines.